Mercure


Amélie Nothomb
Nombre de pages: 188
Difficulté de lecture: 1/3














Résumé:

Sur une île au large de Cherbourg, un vieil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l’abri de tout reflet ; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir les étranges mystères qui unissent ces deux personnages. Elle saura pourquoi Hazel se résigne, nuit après nuit, aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique…


Mon avis:

Amélie Nothomb nous raconte ici une histoire très prenante, celle d’une jeune fille, Hazel, âgée de vingt deux ans, qui ne peut affronter son reflet. Pour qu'elle n'ait pas à supporter ce fardeau, le Capitaine, un vieillard de plus de 70 ans qui est fou d'elle, veille à retirer tout ce qui peut créer un reflet (dépolissage de verres, suppression de tout miroir, ajout d'huile dans le bain et autres astuces tordues). Leur quotidien est bouleversé par l’arrivée de Françoise, une infirmière venue pour soigner Hazel. Françoise découvrira très vite que le Capitaine est un malade d'amour qui a déjà fait subir cet emprisonnement à une autre jeune fille.

L’intrigue m’a beaucoup plu ainsi que les nombreux rebondissements!
Nous sommes en huis clos, nous ne quittons jamais l’île où se trouvent nos personnages, Hazel ne sort jamais de la maison.

Pour ce qui est des personnages, aucun ne m’a déplu, ils sont tous plus ou moins intéressants même si Hazel a parfois le don d’énerver. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Françoise qui a un mauvais caractère, et qui ne se laisse pas faire, elle m’a aussi fait rire à plusieurs reprises dans ses répliques, surtout vers le dénouement. 

Ah oui, le dénouement, il est très intéressant car Amélie Nothomb nous a concocté deux fins. Elle annonce clairement qu’elle n’a pas pu choisir. J’ai apprécié le fait de voir l’histoire se terminait de deux façons différentes (toutes deux un peu cul-cul à mon goût).  Mais, personnellement, j’ai de loin préféré la première fin. Je la trouve plus logique, plus dramatique, plus fascinante, même si on a envie de taper Hazel et de crier injustice, on est aussi consterné que Françoise (ha ha je vous intrigue hein?); mais MERCI à la deuxième fin qui m'a sauvé de mes frustrations de la première fin, mais qui est tout de même assez absurde //SPOIL// comment Hazel peut accepter tout ça comme ça? sans regret sans haine envers Françoise qui l'aurais mérité? //SPOIL// Je trouve qu'elle ne respecte pas les caractères des personnages.
Pour en venir au style de l’auteure, il est très agréable car il est très simple. son style est fluide et le choix de ses mots très astucieux même quand certains passages sont tordus, voir même pervers.
Au fur et à mesure du roman, on découvre la subtile machination. On s'interroge sur cette amour fou que le vieil homme porte à Hazel. Jusqu'où va-t-il aller? Quel est son but?
L’amour : c’est une maladie qui rend mauvais. Dès que l’on aime vraiment quelqu’un, on ne peut s’empêcher de lui nuire, même et surtout si l’on veut le rendre heureux.
Mercure... pourquoi ce titre? Un indice: Françoise est infirmière... mercure... Mercure... Dieu messager? ;)
Ce roman se lit d'une traite

Ma note:
J'ai dégusté <3

Commentaires

  1. Bon j'arrive pour te le piquer, je voulais le lire celui ci mais tu as fini de me convaincre =)
    bisous ♥

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